Claude Gellée, dit le Lorrain (1600
– 1682)
Il peint de nombreux ports imaginaires, invitations au
voyage, à l'architecture néo-classique de la Renaissance
italienne, baignés par la lumière rasante d'un soleil
couchant situé dans la ligne de fuite du tableau. On y retrouve
souvent des scènes d'embarquement grouillant de
débardeurs affairés
Claude Lorrain-Port de mer au soleil couchant-1639
Jean-Baptiste de La Rose (1612-1687)
Il a fait son apprentissage de la peinture dans l'atelier de
François Mimault entre le 28 mai 1631 et le 7 décembre
16381.
Il devient peintre et travaille à Toulon à la décoration d'un vaisseau en 1646.
Découvert en 1660 par Mazarin lors de la visite de Louis XIV
à Marseille, il est nommé peintre du roi en 1661
et réalise pour le château de Versailles une vue
du port de Marseille. Le succès est immédiat et
on le considère comme le spécialiste de la marine
française. C’est l’un des premiers
peintres de marines reconnu.
En 1663, il est chargé de la direction de tous les travaux
de peinture du port de Toulon avec le titre de maître peintre
entretenu. Il peint des tableaux de marine qui lui sont très
demandés par les grands seigneurs de la Cour (Beaufort, Colbert,
Seignelay, d'Estrées, Tourville, etc.). Ses tableaux
étaient très estimés de Charles Le Brun et de
François de Troy. Il a influencé le travail de
Jean-Joseph Kapeller2.
Jean-Baptiste de La Rose-Le Marquis de Seignelay et le duc de Vivonne
visitent la galère Réal dans l'arsenal de Marseille vers
1677
Son fils Pascal de La Rose est aussi un peintre.
Joseph Roux (1725-1789)
Il possède sur le port de Marseille une boutique
d’hydrographe héritée de son
père Joseph Roux père (1682-1747). Il est le premier
de la dynastie des Roux à peindre et à dessiner.
Réalisant des cartes marines, des plans de ports et de rades, et
des roses de compas à l’aquarelle, il est probablement
l’instigateur du genre de tableau dénommé «
portraits de bateaux ».
Joseph Roux fils, Le Bonhomme Richard, 1781
Ange-Joseph Antoine Roux(1765-1835)
Ange-Joseph Antoine, son fils, commence très
tôt à travailler dans la boutique de son père et
à dessiner les nombreux bâtiments qui séjournent
dans le port. Plus tard c’est lui qui réalisera plusieurs
reconstitutions de combats navals ainsi que de nombreux ex-voto. Il va
avoir quatre enfants qui tous réaliseront des portraits de
bateaux.
Ange-Joseph Antoine Roux-Le Jean-Baptiste du Havre
Mathieu Antoine Roux fils aîné (1799-1872)
Fils aîné d'Ange-Joseph Antoine, il reprend
lui aussi la boutique d’hydrographe. Comme lui il va peindre des
portraits de bateaux très prisés par les armateurs et les
marins, ainsi que des ex-voto que l’on peut admirer à
Notre Dame de la Garde à Marseille.
Mathieu-Antoine Roux. L'Océan en route vers La Réunion
Ursule Joséphine Roux (1801-1863)
Seule fille de la famille à réaliser des
aquarelles. Moins connue que ses frères, ses œuvres sont
de plus petites dimensions et représentent des paysages de la
côte comme l’entrée du port de Marseille ou des
Calanques.
François Joseph Frédéric Roux (1805-1870)
Second fils d'Ange-Joseph Antoine, il travaille
dès son plus jeune âge dans l’atelier familial,
où son père lui apprend l’art pictural ainsi que la
construction navale et la navigation qui lui seront utiles dans ses
portraits de bateaux. Contrairement à ses frères il va
beaucoup voyager et finalement s’établir au Havre
où il va lui aussi, comme son grand-père, son père
et ses frères, ouvrir une boutique d’hydrographe. Ses
portraits de bateaux sont aussi très nombreux ainsi que des
aquarelles représentant la côte proche du Havre. Beaucoup
de ses œuvres ont été reprises par des graveurs ou
des lithographes.
Le Philanthrope, aquarelle de F. Roux.-1842
François Geoffroy Roux (1811-1882)
Le plus jeune fils va reprendre lui aussi la boutique
d’hydrographe de Marseille tout en développant sa passion
pour le dessin, l’aquarelle et la peinture. Il va participer
rapidement à la production familiale de « portraits de
bateaux » et sa renommée va égaler celle de son
père et de ses frères mais il sera le seul de la dynastie
des Roux à être nommé peintre officiel de la Marine
(19 octobre 1875)
Le Valmy, aquarelle de François Geoffroy Roux.
Selon un expert et collectionneur, Jean Meissonnier, le total de la
production familiale des Roux sur un peu plus d’une centaine
d’années atteindrait six ou sept mille dessins ou
peintures, soit environ 70 création en moyenne par an ce qui
parait vraisemblable car les Roux ne consacraient pas tout leur temps
à la peinture mais aussi à leur activité
d’hydrographe. En outre, comme on l’a remarqué,
chacun des Roux fut plus ou moins prolifique.
Nicolas-Marie Ozanne (1728-1811)
C'est un dessinateur de marine français de Brest
qui a illustré de nombreuses publications sur les vaisseaux, les
manœuvres navales et les ports dans la deuxième
moitié du xviiie siècle. Membre de
l’Académie de marine en 1752, il s’intéresse
aussi à la construction navale. C’est le frère
ainé de Pierre Ozanne, comme lui dessinateur de marine. Tous
deux sont considérés comme des témoins
précieux de la France navale et de son évolution, de
Louis XV à l’Empire.
Vaisseau de 74 canons - Nicolas Ozanne
Pierre Ozanne (1737-1813)
C'est
un dessinateur, graveur et ingénieur maritime français.
Le Vengeur du Peuple au combat de prairial-Pierre Ozanne
Louis-Nicolas Van Blarenberghe (1716 Lille- 1794),
membre d'une dynastie de peintres lillois devint peintre des ports et côtes en 1775
Louis-Nicolas Van Blarenberghe- Vue de l'entrée du port prise de
la batterie royale à Brest dans les années 1770
Joseph
Vernet ( 1714 – 1789)
Fils du peintre Antoine Vernet, il est le père
de Carle (1758-1836) et le grand-père d'Horace (1789-1863).
A 18 ans, il se rend à Rome. Il y séjourne de
1734 à 1753. Il consacre les dix années suivantes
à la réalisation de la
célèbre série des Ports de France,
fleuron du patrimoine maritime, la plus grande commande royale de
peintures du règne de Louis XV. Sur les 15 œuvres
réalisées, 13 sont au musée de la
Marine, 2 au Louvre.
L'Entrée du port de Marseille (1754) 165 × 263 cm
Jean-François
Hüe (1751 – 1823)
Les goûts pour le dessin de Jean-François Hue sont
remarqués précocement par Joseph Vernet et il devient
l'élève à Paris de Gabriel-François Doyen.
Puis, il entre dans l'atelier de Joseph Vernet où il confirme
ses talents de peintre et dessinateurs de paysages.
En 1791, l'Assemblée Constituante lui demande de terminer la
série des vues des ports de mer de France, abandonnée par
Joseph Vernet en 1765.
Jean-François Hue se spécialise dans les paysages et les
marines. Son talent lui permettra de devenir peintre officiel de la
Marine, suivant ainsi les traces de son maître Joseph Vernet.
C'est ainsi qu'en 1791, l'assemblée constituante lui confie la
tâche de terminer la série représentant les ports
de France, commandée à Vernet à partir de 1753.
Entre 1792 et 1798, il exécute une série de six tableaux
sur le thème des ports de Bretagne.
Jean-François Hue-La bataille de Grenade-1779
Louis-Philippe
Crépin (1772 – 1851)
Très jeune, il est élève de Hubert
Robert et de Joseph Vernet. Après avoir exercé
quelque temps le métier de marin comme gabier et timonier,
il s'adonne à la peinture de marine. Il est nommé
par Louis-Philippe en 1830, peintre officiel de la Marine.
C’est le premier avec Gudin à porter ce titre.
Napoléon et Marie Louise assistant au défilé de l'escadre de Cherbourg, en 1811.
Louis
Garneray (1783 – 1867),
A
13 ans, il s'engage dans la Marine sur la recommandation d'un oncle
capitaine. Pendant les guerres napoléoniennes, prisonnier
des Anglais,
il demeure 8 ans sur un ponton. A Portsmouth, il commence à
peindre
pour augmenter son ordinaire. A sa libération,
n’arrivant pas à
repartir en mer, il continue sa carrière de peintre.
Louis Garneray : Prise du Kent par Surcouf -1800- mais peint en 1850
Théodore
Gudin (1802 – 1880)
Après un apprentissage en mer au large des côtes
américaines, il rentre en France où il commence
sa carrière de peintre. Dès 1825, il obtient une
médaille au Salon. Très ambitieux, il se dit "Ami
des Rois et des Princes". En 1830, il est le premier à
être inscrit comme peintre officiel de la Marine.
La Bataille d'Ouessant en 1778
Eugène Isabey
(1804 – 1886),
Influencé par Delacroix, il fait entrer la peinture de
marine dans le courant romantique. En Angleterre, il
découvre Bonington. Il remporte de grands succès
avec des sujets historiques mais n’est jamais
nommé peintre officiel de la Marine.
C’est l’un des premiers peintres
français à peindre la mer pour
elle-même. Ses aquarelles influencent Boudin et Jongkind.
Naufrage du trois-mâts « Emily » en 1823- peint en 1865
Auguste Mayer
(1805 – 1890)
Il s'adonna fort jeune à la peinture de marine, genre qu'il n'a
cessé de cultiver depuis, et obtint l'autorisation de faire sur
des navires de l'État des voyages en Orient, en Scandinavie, en
Hollande, etc. Mayer a exécuté un grand nombre de
tableaux, qui témoignent d'une grande habileté de brosse
et montrent un soin scrupuleux à reproduire avec
fidélité les scènes navales. En outre, il compose
bien ; mais on a reproché ses toiles de ne pas donner une
idée suffisante de ce qu'on pourrait appeler la poésie de
la mer, de négliger pour l'exactitude des détails les
effets grandioses et saisissants.
Scène de la bataille de Trafalgar (1836)
Charles Mozin
( 1806 – 1862),
Né dans une famille de musiciens, sa vraie passion est la
peinture. Charles Mozin entre à l'atelier de Xavier Leprince
où il participe au tableau Embarquement des bestiaux à
Honfleur. Il découvre Trouville-sur-mer en 1825.
Vue générale du port de Rouen (1855)
Antoine
Léon Morel-Fatio ( 1810 –
1871)
Peintre, dessinateur, illustrateur, graveur, aquarelliste, il a
été conservateur du Musée de marine et
d’ethnographie du Louvre qu'il a créé,
conservateur-adjoint des Musées impériaux, et premier
maire du 20e arrondissement de Paris de 1860 à 1869.
Léon Morel-Fatio connaît la célébrité
très jeune en France et à l’étranger. Les
habitants de sa ville natale Rouen, ne tarissent pas d éloges
à son égard : « Morel-Fatio, poussé par un
attrait irrésistible, a adopté le genre qui a
illustré Vernet, Théodore Gudin (1802-1880), le premier
peintre de la Marine avec Crépin, et que les œuvres de Le
Poittevin ont su orner de tant de séduction. M. Morel-Fatio
marche à grands pas dans la route qu'il s'est tracée. Ses
mers calmes ou houleuses sont pleines de vérité. Les
voiles de ses navires, tantôt enflées par une brise
favorable, tantôt déchirées par la tempête,
ses luttes, ses combats, nous offrent une image fidèle des
scènes si variées, et parfois si dramatiques, dont sont
trop souvent témoins ceux qui se hasardent sur ce terrible
élément. Cet artiste, depuis dix ans, n'a point fait
défaut à nos expositions ; nous avons vu son talent,
timide d'abord, croître, grandir et se fortifier. Qu'il persiste
avec la même ardeur; il compte déjà parmi les
enfants de la cité que nous pouvons montrer avec orgueil ».
Transbordement des cendres de Napoléon Ier de La Belle Poule sur
le Normandie en rade de Cherbourg, 8 décembre 1840
Jules
Noël (1810 – 1881)
Jules passe donc une partie de son enfance à Quimper, puis
à Lennon où son père, conducteur de travaux des
Ponts et Chaussées pour la construction du canal de Nantes
à Brest, lui apprend le dessin. Élève de
Louis-Gabriel Charioux, professeur de dessin à Brest, il vient
à Paris, suit les cours de Jean-Victor Bertin. À la mort
de son père en 1835, il revient en Bretagne pour enseigner le
dessin à Saint-Pol-de-Léon. Il est ensuite titulaire
d'une chaire de dessin à Lorient de 1835 à 1838. En 1836,
il expose pour la première fois deux tableaux au Salon des
beaux-arts de Nantes.
Le port de Fécamp, 1877
Jean-Baptiste
Durand-Brager (1814 – 1879),
Durand-Brager effectue de nombreux voyages en Europe, en
Algérie, le long des côtes atlantiques de l'Afrique avant
d'entrer dans l'atelier d'Eugène Isabey. En 1840, il fait partie
de l'expédition chargée de ramener les cendres de
Napoléon. Rentré en France, il peint de nombreux tableaux
de batailles navales (Combat de la frégate Niemen contre les
frégates Aréthusa et Amethyst 1843), dont certains lui
sont commandés par le gouvernement français (Bombardement
de Mogador, Prise de l'île de Mogador, Combat naval devant la
côte marocaine, 1845). Pendant la guerre de Crimée
(1853-1855), il assiste au siège de Sébastopol, puis il
participe à une expédition en mer Noire et à
l'issue du conflit, il peint une Bataille de Sinope à la demande
du tsar de Russie. Si les batailles navales (Bombardement de
Shimonoseki 1869) et les marines constituent toujours une part
importante de son œuvre, il réalise également des
peintures ayant pour sujet les paysages de l'orient (Le port de
Trébizonde, Bateaux sur le Bosphore).
Parallèlement à son activité de peintre, il
s'intéresse également à la gravure ainsi
qu'à l'illustration de livres ou de périodiques. Il eut
pour élève le peintre Charles Euphrasie Kuwasseg ainsi
qu'Edouard Adam.
Naufrage
Félix
Ziem (1821-1911)
Grand voyageur, il est séduit par la
Méditerranée et notamment l'Afrique du Nord,
d'où ses nombreuses toiles orientalistes. Par
son étude de la lumière, c’est l'un des
précurseurs de
l'Impressionnisme. Très liés avec les paysagistes
de sa génération, il peint aux
côtés de Boudin en 1868. Van Gogh le cite souvent
dans sa correspondance. Il est peintre officiel de la Marine.
Le Bosphore
Eugène-Louis Boudin (1824-1898)
Il fut l'un des premiers peintres français à saisir les
paysages à l'extérieur d'un atelier. Grand peintre de
marines, il est considéré comme l'un des
précurseurs de l'impressionnisme.
Trouville, marée basse, 1897
Charles Euphrasie Kuwasseg (1833-1904)
Fils du peintre autrichien Karl Joseph Kuwasseg, avec lequel il fera
ses premiers pas d'artiste. Élève de Jean-Baptiste Henri
Durand-Brager et d'Eugène Isabey, Charles E. Kuwasseg
délaissera un temps la peinture pour devenir marin au
long-cours. Il se spécialisa dans les paysages, dans la mouvance
de l'école de Barbizon. Kuwasseg avait comme sujets de
prédilection les ports bretons et normands ainsi que ceux de Mer
du Nord et les villages alpins.
À partir de 1855 Charles Euphrasie Kuwasseg exposera
régulièrement au Salon de Paris où il obtiendra de
nombreuses récompenses. Par la suite, il devint professeur
d'art, et aura notamment pour élève Émile Clarel.
Maîtrisant à la perfection l'art du contraste et faisant
preuve d'une finesse exceptionnelle, Charles E. Kuwasseg fut l'un des
peintres les plus admirés du xixe siècle.
Bombardement de Foutcheou-1886
Alfred Guillou
(1844 – 1926)
Alfred Guillou reçoit ses premières leçons de
dessin du lithographe Théodore Lemonnier qu'il rencontre
à Concarneau en 1860. Sur ses conseils il s'installe à
Paris en 1862.
Il débute au Salon de 1868 avec son Jeune Pêcheur breton,
puis retourne dans sa ville natale. D'inspiration naturaliste, ses
sujets de prédilection sont empruntés à la vie
quotidienne du port de pêche souvent traités sur de grands
formats.
Alfred Guillou est à l'origine d'une colonie d'artistes
établie à Concarneau. Comme celle établie à
Pont-Aven, elle exercera une influence sur de nombreux artistes pour
qui les mœurs et les traditions séculaires du peuple
breton représente à leurs yeux une forme de primitivisme.
Adieu! (1892)
Edouard Adam
(1847-1929)
C'est en qualité d'élève de Jean-Baptiste Henri
Durand-Brager qu'il apprend le métier de peintre de marines
à Paris. Après avoir épousé Katty Caroline
Watters, une anglaise qui lui donne un fils, Victor Charles
Édouard en 1868, il s'installe au Havre vers 1873 afin de
brosser des portraits de navires. Il est célèbre pour ses
portraits de navires.
Dans ces oeuvres, qui font voir une grande habilité
technique et une approche naïve, il utilise des
éléments graphiques simples et stables.Le 8 octobre 1881,
Édouard Adam est commandité par l'amiral
François-Edmond Pâris, alors conservateur du musée
de Marine au Louvre, afin de continuer la collection de portraits de
bateaux commencée par Frédéric Roux pour le
musée naval du Louvre. Il représente des batailles
navales ou des scènes de campagne, outre ses traditionnels
portraits. Il
devient peintre officiel de la Marine en 1885. Ses deux fils, Victor
Edouard et Edmond, poursuivent la tradition du portrait.
La Jeanne d'Arc sortant du Havre, entre 1906 et 1911
Victor Charles Edouard Adam (1868-1938)
Fils aîné du peintre Edouard Adam (peintre officiel de la
marine en 1885) et frère d’Edmond Adam, Victor continue
dans le style de son père, en créant des tableaux
à l’huile, entre 1890 et 1910. Il dépeint des
vaisseaux à vapeur du début du siècle. Son
père, portraitiste de voiliers, avait attiré des
Armateurs, des Capitaines, et même des pilotes de port : tous ces
clients désiraient une représentation aussi exacte que
possible de leur navire. Adam transmit sa vocation à son fils et
peut dire que les Adam sont une famille de portraitistes de navires.
Ithamo-1895
Edmond Adam, le Jeune
Trois mâts barques sous voile au large de la Hève 1936
Paul Abram
(1854 – 1924)
Barque_sardinière_devant_la_ville-1900
Charles
Lapicque (1898-1988)
Ingénieur de formation, il décide de se consacrer
exclusivement à la peinture à partir de 1928.
Nommé peintre de la Marine en 1948, la mer et les bateaux se
retrouvent très souvent dans ses œuvres
d’inspiration cubiste. Il se tourne ensuite vers
l’abstraction pour revenir à une figuration libre,
spontanée, au coloris gai.
Charles Lapicque – Un dimanche aux régates – 1952 – Huile sur toile
Marin-Marie (1901-1987)
De son vrai nom Marin Marie Paul Emmanuel Durand Couppel de
Saint-Front, peintre officiel de la Marine, ses qualités de
marin lui
permettent d’embarquer sur le navire du commandant Charcot et
de participer à deux campagnes en Océan Arctique.
En 1937, il rallie New-York au Havre, seul à bord d'un canot
à moteur. Témoignages de ces
expéditions, ses huiles et aquarelles font le
succès de nombreux salons.
MARIN-MARIE. Le quatre-mâts école belge l'Avenir dans le
Pacifique. Gouache sur papier signée en bas à droite.
75x167 cm.
http://www.histoire-genealogie.com/spip.php?article1950
http://peintres-officiels-de-la-marine.com/huile/peintres-officiels-marine.htm