Typiquement, le terme Street art ou plus spécifiquement post-graffiti est utilisé pour distinguer l'art public contemporain du graffiti territorial — le « tag » —, du vandalisme ou de l'art corporatif.
Artistes:
Mégot
Emmanuel Colinet est né en 1983 à La Réunion, où il vit et travaille actuellement. Il trouve son inspiration dans les ambiances et les couleurs des voyages de son enfance. Cette mémoire est souvent traduite, dans son travail, par des formes géométriques imbriquées les unes aux autres. Sa pratique autodidacte de la couleur le pousse à réduire sa palette. Il se contraint alors à n’utiliser que du noir, du blanc avec une touche de rouge en référence et hommage à l’artiste Louis Pavageau alias Ligne Rouge. Il développe un code graphique qu’il perfectionne par l’utilisation de divers médiums comme l’acrylique, l’aquarelle, l’encre de chine. Tous les supports deviennent alors prétexte à décliner cette «mécanique des formes » toujours organisée autour d’un point. Fasciné par notre réalité, c’est à travers celle-ci qu’il développe son imaginaire et ses motifs labyrinthiques qu’il décline à l’infini. Depuis 2011, Mégot réalise plus de 300 interventions urbaines et de nombreuses fresques.
http://www.artisteo.fr/Megot-4265/
Brez
Mathias Ohran, artiste originaire de Rennes découvre le graffiti à la fin des années 80 où il devient localement l'un des précurseurs de ce mouvement. Avec les membres son groupe, il crée l'association GRAFFITEAM en 1998, et organise de nombreuses rencontres et expositions autour de cette culture.
En 2013, il est le coorganisateur avec patrice POCH du Festival international D’Art Contemporain Urbain « Teenage Kicks » qui réuni a Rennes près de 70 artistes internationaux.
Utilisant aussi bien lettres qu’illustrations, son travail prend désormais plusieurs directions, entre interventions plastiques et néo-muralisme, tout en continuant à faire évoluer son travail typographique sur les murs de nos villes.
La fresque sur la L2 est d'une autre école:celle de l'abstrait.
.http://brez72.blogspot.fr/
Seth
Julien Malland est né à Paris en 1972. Il commence à peindre les murs du XXe arrondissement sous le nom de Seth au milieu des années 1990, et se fait connaître en se spécialisant dans la réalisation de personnages. À partir de 2003, il commence à parcourir le monde pour échanger avec des artistes urbains de cultures différentes, et s’ouvre ainsi à de nouvelles manières de créer dans l’espace public.
http://seth.fr/
Jace
Jace est un graffeur français, originaire de la ville normande, Le Havre, il vit aujourd'hui à La Réunion.
Il est l'auteur des gouzous, petits personnages oranges et sans visages quelquefois accompagnés d'une vache que l'on trouve dans les rues des villes et au bord des routes depuis 1992. Spécialisé dans le détournement d'affiches publicitaires, il a exposé ses œuvres aux quatre coins de la Réunion et du monde à plusieurs reprises depuis 1996. Il a également publié à compte d'auteur plusieurs ouvrages où l'on retrouve sous forme de photographies le travail exécuté sur le terrain. La qualité de ses œuvres lui ont valu plusieurs publications dans différentes revues internationales.
4000 m2, la plus grande fresque d'Europe réalisée par le même artiste.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jace
http://www.gouzou.net/
http://clementcharleux.com/interview-de-jace/
YZ
YZ (« eyes ») c’est un œil, avant tout. Une artiste engagée à l’intuition et guidée par une envie d’humanité. Yseult Digan d’origine franco-anglaise, elle est née à Châteauroux en 1975. Elle vit et travaille actuellement à Montreuil (en région parisienne). Elle est l’une des femmes les plus actives de la scène Street art en France, bien connue pour ses portraits poétiques.
À travers une esthétique intemporelle, YZ chemine par sa propre histoire et reflète notre époque et nos sociétés d’une lumière qui, pour douce, n’en est pas moins étonnamment fidèle
Au fil des siècles, la représentation plastique du temps a été un thème récurrent utilisé en peinture. YZ, accompagnée de l’artiste Maksim Lopez, investit Les Murs de la L2 pour y illustrer le temps qui passe, la vie, la mort.
Des personnages angéliques sont accompagnés des symboles de « vanités » : fleurs, feuilles, plumes, représentant le caractère transitoire de la vie, mais aussi la résurrection et la vie éternelle. L’œuvre est évolutive, elle se mue et se transforme en retraçant le cycle naturel de la vie. Ce cycle est aussi présent en image par une lecture chronologique allant du réalisme au minimalisme. Les automobilistes sont à leur tour acteurs de cette réflexion : en empruntant l’autoroute, ils se déplacent dans l’espace-temps. L’échangeur des Caillols devient alors une faille, un lieu intemporel.
http://www.blog.stripart.com/art-urbain/yz-une-des-femmes-les-plus-actives-de-la-scene-street-art/
PM/Lartmada
Les PM est l’un des crews historiques du graffiti marseillais. HENG, MILKA, TCHAD, VEGA, RISH
http://hengone.fr/
http://milkaone.com/
https://www.instagram.com/tchader/
LARTMADA est un collectif fondé à Marseille en 2002, et dont plusieurs membres sont aussi des PM.
Au fil des années, la pratique de la peinture est devenue leur activité principale, qu’ils ont associée à leurs compétences en graphisme pour monter leur atelier.
http://lartmada.com/
http://www.konbini.com/fr/entertainment-2/marseille-visite-guidee-avec-le-crew-de-graffeurs-lartmada/
L'Outsider
Né en Bretagne il y a un peu plus de 30 ans, Yann Le Berre, alias L’Outsider, s’initie dès 17 ans aux codes et techniques du graffiti. Sa pratique prend une forme plus radicale à son arrivée à Paris, où il suit une
formation classique à l’école Boulle. Tout son art se concentre alors sur la formation, la déformation et la transformation de typographies.
Au niveau de l’échangeur des Faïenciers, la fresque de L’Outsider est comme un flash de couleurs. Bleu, rouge, jaune, les couleurs vives jaillissent du béton et découpent un espace très géométrique. On pense à Mondrian, au cubisme. L’Outsider dit être inspiré par des courants comme le constructivisme ou le Bauhaus, et considère sa fresque comme une « décoration » de la route. Mais ce travail se double aussi d’une réflexion sur l’homme et la machine, la place de plus en plus grande que les robots ou le numérique prennent dans nos vies. Un visage d’humanoïde, qui semble autant mécanisé qu’halluciné, nous interroge ainsi au milieu de l’éclat des couleurs.
http://www.loutsider.com/index.php?/about-this-site/
Stf Moscato
Le précepte de Stéphane Moscato est conforme à son parcours personnel. Né en 1976, cet enfant du punk, marseillais, découvre les techniques du pochoir aux côtés de RNST.
Sa passion pour la culture urbaine l’entraîne dans les rues de la cité phocéenne. Les couvertures de livres, et surtout les multiples affiches publicitaires sont autant de supports pour ses pochoirs. Munis de son cutter, il emporte ces "fragments de rue" dans son atelier pour les maroufler sur toiles. Il se laisse alors guider par les images, les mots, les couleurs et les réinterprète à l'aide de pochoirs et de bombes aérosols. En ajoutant de la typographie, sa composition révèle une oeuvre unique et polysémique.
Stéphane Moscato mêle volontiers le côté extravagant du punk à une approche classique de l'art. Certains diront qu'il s'inspire du surréalisme et du mouvement Dada. Il est vrai que ses œuvres font souvent référence à la mythologie. Et si l'on devine parfois des messages d'engagement social et politique, Stéphane Moscato, lui, préfère laisser la liberté à chacun de se créer sa propre histoire.
Stéphane Moscato signe ses œuvres par son diminutif phonétique, STF.
http://www.stephanemoscato.com/
Dire 132
Bruno Dire, du Crew 132, est né sous la grisaille de Créteil, mais a grandi sous le soleil d’Aix-en-Provence. Passionné très jeune par le dessin, il débute dans le milieu du graffiti en 1989 et forme son premier crew PG, avec Mask. Il développe son style en croisant la route des ISK et des TC, pour finir par rejoindre le célèbre Crew 132 (Marseille-Paris).
Le Crew 132 propose ici une fresque qui raconte l’histoire de ce groupe, dont certains membres ont peint sur les murs de la rocade L2 dans leurs jeunes années, « en vandales ». Il parle de l’aventure collective qu’est le graff dans nos sociétés.
Le lettrage, allié à la couleur et aux portraits, signe l’identité graphique de ce crew de pionniers du graff. Cette « œuvre anniversaire » se veut un point d’étape dans l’histoire du graff : un état des lieux et des hommes, où la notion de transmission aux générations futures est inscrite au cœur du propos, comme le symbolise le portrait d’enfant.
https://www.facebook.com/Dire132/
http://dire132.tumblr.com/
http://www.artsper.com/fr/artistes-contemporains/france/2753/bruno-dire
http://www.maquis-art.com/Crew-132-132-alk-cosla-dazer-jeris-jezie-Graffiti-Tag-Street-Art.html.html
Noyps
NOYPS, de son vrai nom Philippe LACOSTE, est né en 1978 à Marseille.
Il se passionne très jeune pour le dessin et en 1991, alors que la première vague de graffitis s’achève sur Marseille, il fait ses premiers traits de bombes au contact des TZR (petit crew des quartiers sud de Marseille).
Depuis 2008 il oriente son travail artistique vers un univers particulier mettant en scène l'anthropomorphisme au travers d'un gorille à l'attitude ambigüe, interpelant l'observateur par ces gestes à la fois simiesques et humains, cet effet de miroir nous obligeant à nous interroger sans cesse sur l'ordre naturel établi.
http://www.noyps.com/
Veter
VETER alias Marti, de son vrai nom Sébastien Martinez,est un artiste graffeur né en 1978 à Marseille, à La Rose dans le 13ème arrondissement. C’est dans ce même quartier qu’il griffonnera ses premiers graffitis à l’âge de 12 ans.
Après quelques temps d’apprentissage et des “blazes” d’essais (TOURRY, SENY), c’est en 1992 qu’il prendra le nom de VETER.
Dés ses débuts, quand beaucoup de graffeurs se contentent de faire des lettrages, Veter se fait vite remarquer pour ses personnages et ses décors.
Après ses études d’arts plastiques et un BTS de dessin publicitaire, VETER s’est spécialisé à la fin des années 90, dans la création de décors pour le spectacle et l’événementiel.
Veter, au style grandement inspiré par le tatouage, a lui choisi la voie de la célébration de l’au-delà : la fête des morts. Il a utilisé des objets forts du tatouage, tel que le crâne mexicain.
http://graffveter.tumblr.com/
Laurent Carte
Photographe tout le temps et depuis toujours, fonde et dirige le Studio Magellan, à Marseille, atelier de création graphique et d’édition depuis le début des années 90.
http://www.laurentcarte.com/
Jean Luc Arnaud
Ancien élève de l’école Boulle, Jean-Luc Arnaud a une formation d’architecte, d’urbaniste et d’historien. Il est actuellement directeur de recherche au CNRS.
Analyse spatiale, cartographie et histoire urbaine.
http://telemme.mmsh.univ-aix.fr/membres/Jean-Luc_Arnaud
Jean Faucheur
Après un parcours artistique assez classique, Jean Faucheur devient l’un des précurseurs des nouvelles interventions urbaines dans les années 1980 : ceux que l’on appelait «les Médias Peintres ».
http://espacetrevisse.e-monsite.com/pages/autres-artistes/jean-faucheur-l-un-des-pionniers-de-l-art-urbain-en-france.html