CUREAU des LANDES Charles-Dominique : Fils de Charles CUREAU, avocat et notaire royal, il se livra à la fabrication des étamines; on le trouve mentionné, en 1723, au nombre marchands merciers du Mans, opposés à l'ancienne communauté des merciers et drapiers.
En 1736, il était procureur du roy et de la ville.
En 1750, troisième échevin ,il exposait, dans une requête contre les gardes de la communauté du Mans, les progrès de la fabrication des étamines, qu'il disait avoir lui-même introduit en France
CUREAU de La MOUSTIERE de ROULLEE de CHEVAIGNE Charles René Pierre : Fils du précédent.
Il augmenta les richesses des CUREAU, devint grand propriétaire et se donna un vernis de noblesse en achetant une charge anoblissante de secrétaire du roy. Il fut associé au bureau d'agriculture en 1766, conseiller de ville en 1770, lieutenant du maire en 1777, et porta le nom de CUREAU de La MOUSTIERE, du nom d'une terre qui lui venait de sa femme, Marie Madeleine PINCELOUP de La MOUSTIERE.
Le 16 mars 1789, il assista avec son fils Etienne Dominique, comme membre de la noblesse, à l'assemblée de son ordre. Il avait l'habitude de distribuer aux pauvres du blé qu'il faisait venir de son château de Nouans.
Le 22 juillet 1789, il fut appelé à Ballon pour tenter d'apaiser une émeute; il y fut massacré en même temps que son gendre, le Comte de MONTESSON. Ce double assassinat fut un des premiers crimes de la Révolution Française.
Charles Pierre Cureau , négociant en étamines, possèdait une petite fortune :
· Belle maison à deux étages place des halles au Mans.
· Une auberge
· Un moulin
· 5 métairies
· 9 bordages
· Diverses pièces de terre soit environ 580 ha.
Monsieur CUREAU de ROULLÉE laissait une fille, la Marquise de MONTESSON, et un fils, Etienne-Dominique CUREAU de ROULLÉE, né en 1762. Celui-ci épousa après la Révolution Eulalie de BEAUREPOS des ILES dont il eut deux fils.
L'aîné de ces fils Edmond, connu sous le titre de Comte de ROULLÉE, n'eut pas d'enfants.
Le puîné, Ernest, connu sous le titre de Vicomte de ROULLEE, décédé en 1854 à l'âge de 59 ans, avait épousé Melle MITCHELL, décédée en 1905. Il en eut une fille unique, Claire-Blanche, dernière représentante de sa famille, qui épousa en 1861 M.P.Fernand BERTHIER de GRANDRY.
Pour plus de renseignements sur cette famille, voir les études d'Henri CHARDON dans le bulletin de la Société d'Agriculture, des Sciences et des Arts de la Sarthe de 1874 http://www.archive.org/stream/bulletindelasoc90unkngoog#page/n613/mode/2up
ou voir http://mesnil.saint.denis.free.fr/cureau%20de%20roullee.htm
On trouve que Pierre CUREAU, marchand bourgeois de la ville du Lude avait eu son blason enregistré d'office à l'armorial général de 1696 (registre de Baugé).